Pour cette fin d'année, nous nous offrons le circuit des villes impériales
Borj Ain (appelé « ksar » en arabe, château) est une petite forteresse qui surplombe Ain Asserdoun et qui était ue forteresse pour garder cette dernière. Cette forteresse offre une vue sur la ville de Beni Mellal, au milieu des ergers d’oliveraies et d’orangers, ainsi qu’une vue sur l’ensemble de la plaine de Tadla.
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Beni Mellal se situe au pied du mont Tassemit (2’247 m), dans le Dir du Tadla, dans la région de Tadla-Azilal. Son climat continental permet la culture d’olives, betteraves, oranges, céréales, piments rouges.
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La route emprunte les cols et les vallées entre les montagnes sauvages du Moyen Atlas, aux paysages creusés de gorges et de grottes. Les forêts de cèdres, de chênes verts et de chênes-liège alternent avec des plateaux volcaniques dénudés et de petits lacs poissonneux aux eaux turquoises. Sa situation au coeur du Maroc, dans une zone de pluviométrie très élevée, confère au Moyen Atlas le caractère de « château d’eau », tand du point de vue hydrogéologique que du point de vue hydrographique.
L’équipement en barrages collinaires en cascade a pour but d’améliorer les attraits touristiques de la région et de créer des réserves d’eau favorisant la croissance de l’arboriculture qui ne cesse de se développer.
Nous arrivons à Fès qui est la troisième plus grande ville du Maroc, après Casablanca et Rabat, avec une population de 1’368’000 habitants.
Fès reste la ville qui a fait la grandeur de la céramique marocaine. D’origine très ancienne, les céramiques de Fès sont reconnaissables par leur décor à dominante bleu de cobalt, couleur de la ville, et les motifs qui allient le vert et le jaune or. Véritables artistes, les maîtres-potiers de Fès développent depuis des siècles un sens subtil de l’ornementation émaillée. Encore de nos jours, les ateliers de la ville impériale restent inégalés pour l’élégance et la finesse de leur production.
Les potiers préparaient eux-mêmes leurs propres oxydes colorants, qui demeuraient leur secret, en particulier les anciens verts et bleus de Fès que les amateurs reconnaissent très vite. Les poteries ne comportaient jamais plus de cinq couleurs : le fond était en émail blanc, auquel s’ajoutaient du brun, du vert, du jaune or et du bleu.
Les potiers préparaient eux-mêmes leurs propres oxydes colorants, qui demeuraient leur secret, en particulier les anciens verts et bleus de Fès que les amateurs reconnaissent très vite. Les poteries ne comportaient jamais plus de cinq couleurs : le fond était en émail blanc, auquel s’ajoutaient du brun, du vert, du jaune or et du bleu.
C’est l’une des quatre « villes impériale » (avec Marrakech, Meknès et Rabat). La médina (vieille ville), un exemple modèle d’une ville orientale, est placée sous la protection de l’UNESCO. De plus, c'est la plus grande médina du monde ! Elle est inchangée depuis le XIIe siècle. Son rayonnement international passé en fait l’une des capitales de la civilisation arabo-musulmane, aux côtés de Damas, Bagdad, Cordoue, Grenade.
Fès ne se livre pas facilement. Pour y accéder, il faut rentrer par la grande porte, à la fois visible et voilée, du sacré. Car Fès est un sanctuaire. C’est ainsi d’ailleurs que les soufis, ces initiés de l’islam, l’ont toujours appelée : la Zaouïa. Le voyageur qui venait de loin savait qu’en arrivant aux portes de la ville, c’est à son fondateur et à son saint patron lui-même qu’il demandait l’hospitalité.