Notre découverte du Pérou
Décidément l'hiver ne veut pas finir et c'est sous la neige que nous quittons la maison pour gagner Lyon, point de départ de notre voyage. Nous atterrissons à Lima en fin de soirée après un vol assez long et un décalage horaire de six heures... Bon, ne nous plaignons pas, en Suisse, ils auront une heure de moins et nous on en gagne six ! Le quartier de Miraflorès est très vivant et nous partons faire notre premier shopping sur le coup de 21 heures ! Première surprise assez désagréable, le coût de la vie est assez élevé... Voulant remplacer mon sac de voyage qui a mal... voyagé, nous trouvons des valises plus chères que chez nous ! Même le MacDo est à peine moins cher qu'à Lausanne... Pas grave, on comptait pas y aller !
Lima, la capitale... à toute vitesse.
Arequipa : un million d'habitants au milieu de nulle part !
Arequipa est situé à une altitude de 2325 m dans les montagnes désertiques des Andes. Cette belle ville est pratiquement totalement construite en sillar, un genre de pierre volcanique blanche. C'est pourquoi Arequipa est appellée ici : la ville blanche. C'est la deuxième plus grande ville du Pérou. La place principale, la plaza de Armas est la plus belle du pays. La Cathédrale est magnifique et les centres commerciaux sont sous des arcades de style colonial. Nous trouvons la ville très reposante le dimanche, mais dès la porte franchie le lundi matin, nous nous rendons vite compte que la vie y est trépidante !
Monastère de Santa Catalina
une ville dans la ville
En partant de la cathédrale et en remontant la rue Santa Catalina, l'une des plus typiques d'Arequipa, on parvient à l'entrée de ce couvent voué à sainte Catherine de Sienne bâti à partir de 1580 sur un terrain de 2 ha, grâce aux dons d’une veuve fortunée, doña María de Guzmán. Construit en vue d’héberger les cadettes des familles espagnoles ou créoles les plus distinguées de la ville (les aînées étant destinées au mariage), il forme aujourd’hui encore l’ensemble conventuel le plus vaste et l’un des mieux conservés de toute l'Amérique. Ses portes restèrent closes jusqu'en 1970, date à laquelle il fut ouvert au tourisme, bien qu'une partie des bâtiments reste fermée et abrite encore une vingtaine de religieuses.
Derrière ses hauts murs de sillar, on découvre une véritable ville dans la ville, avec ses 20'500 m2 d’églises et de chapelles, ses ruelles pavées aux noms de villes espagnoles, ses passages, ses cloîtres, ses fontaines, son lavoir, ses patios fleuris et ses maisonnettes peintes dans une symphonie de couleurs ocre jaune, orange abricot, bleu indigo et rouge brique.
Le monastère accueillait les novices en échange du versement d’une dot importante, en pesos d’or ou bien en mobilier, tableaux, bijoux et pièces d’orfèvrerie. Au temps de sa splendeur, début 18e s., cet enclos chatoyant abritait plus de 500 personnes, pour moitié des religieuses, pour l’autre des servantes et esclaves (noires), la congrégation comptait aussi des petites orphelines ou des filles abandonnées, des femmes battues cherchant refuge, etc. Le nom des nonnes les plus illustres - la plupart issues de l'aristocratie de la ville, telles Ana de Los Angeles Monteagudo, María Murtado, Rosa Cardenas, Dolorès Llamosas, etc, demeure gravé à l'entrée des cellules, on devrait dire des "suites" car les recluses pouvaient conserver leur train de vie et disposer d’un véritable petit appartement, incluant parfois salon meublé et décoré, chambre principale et chambre de service pour leur servante, cuisine et jardinet….
Derrière ses hauts murs de sillar, on découvre une véritable ville dans la ville, avec ses 20'500 m2 d’églises et de chapelles, ses ruelles pavées aux noms de villes espagnoles, ses passages, ses cloîtres, ses fontaines, son lavoir, ses patios fleuris et ses maisonnettes peintes dans une symphonie de couleurs ocre jaune, orange abricot, bleu indigo et rouge brique.
Le monastère accueillait les novices en échange du versement d’une dot importante, en pesos d’or ou bien en mobilier, tableaux, bijoux et pièces d’orfèvrerie. Au temps de sa splendeur, début 18e s., cet enclos chatoyant abritait plus de 500 personnes, pour moitié des religieuses, pour l’autre des servantes et esclaves (noires), la congrégation comptait aussi des petites orphelines ou des filles abandonnées, des femmes battues cherchant refuge, etc. Le nom des nonnes les plus illustres - la plupart issues de l'aristocratie de la ville, telles Ana de Los Angeles Monteagudo, María Murtado, Rosa Cardenas, Dolorès Llamosas, etc, demeure gravé à l'entrée des cellules, on devrait dire des "suites" car les recluses pouvaient conserver leur train de vie et disposer d’un véritable petit appartement, incluant parfois salon meublé et décoré, chambre principale et chambre de service pour leur servante, cuisine et jardinet….