Le Chao Phraya est le principal fleuve qui traverse Bangkok. Un fleuve immense, riche d’une vie très particulière lorsque l’on emprunte les canaux : marchés flottants, pêcheurs de poissons-chats et d'autres poissons de riviére. Un univers coloré qui mérite d’étre connu et qui permet, via les bateaux-mouches, de se déplacer facilement dans la ville.
Bangkok est une mégalopole hyperactive, qui met à mal nos sens. Bruits intenables et odeurs désagréables agressent les usagers. La ville est polluée. Ou plutôt, l'atmosphére de la ville est chargée d'éléments irrespirables, mais elle n'est pas sale. De nombreux employés se chargent au quotidien de rendre impeccables les rues de la capitale, respectées par les citoyens. Bangkok ne connait pas les mêmes difficultés que Paris ou Londres, par exemple, pour loger ses habitants. Chacun trouve son bonheur en fonction du quartier choisi, de ses désirs et, bien sûr, de ses moyens..
Bien que de plus en plus rares dans la capitale, les marchés flottants sont toujours d'actualité dans le pays. Ces rencontres commerciales sur les canaux ont su conserver des traditions séculaires qui séduisent les touristes, hélas parfois trop nombreux pour cet espace restreint. Damnoen Saduak, souvent paralysé par un afflux de visiteurs, perd alors de son authenticité.
Chiang Mai
Nous ne pouvions pas revenir à Chiang Mai sans retourner sur la montagne du Dos Suthep qui culmine tout de même à 1601 mètres et abrite le Wat Phra That Roi Suthep, l'un des sanctuaires bouddhistes les plus révérés de Thaïlande du Nord. Des serpents à tête de dragon encadrent l'escalier de 300 marches qui conduit au wat.
Le reliquaire originel reçut au XVlème siècle cette extension dans le style du Lan Na. Les pélerins acquiérent des méritesen couvrant de feuilles d'or les quatre parasols qui l’entourent.
Quant aux cloches, qui servaient à l'origine à appeler au culte moines et dévots, elles portent aujourd’hui chance à ceux qui les font sonner
Quant aux cloches, qui servaient à l'origine à appeler au culte moines et dévots, elles portent aujourd’hui chance à ceux qui les font sonner